In-12 relié plein veau, pièce de titre de maroquin rouge, triple liserets sur les plats, liserets sur les coupes, tranches mouchetées, titre, aux lecteurs, tables, privilge du roy, soit 7 feuillets, les oeuvres sont reliés dans notre exemplaire comme suit : Les repues franches. Le franc archier de Baignollet. Le dialogue de messieurs de Mallepaye, et de Baillevant : 64 pages, Lettre à Monsieur de ***, en lui envoyant la nouvelle édition des Oeuvres de François Villon : 56 pages, Le petit testament de F. Villon, ainsi intitulé sans le consentement de l'auteur, comme il le dit au second livre'. 112 pages. Selon 'aux lecteurs' la première partie, c'est à dire dans notre édition la deuxième et la troisième, a été édité suivant l'édition de Clément Marot, avec cette différence que l'on a mis dans les marges les diverses leçons tirées des editions antérieurs à celle de Marot. Les notes de bas de page marqué par des lettres sont de Clément Marot, celle marqué par des chiffres sont d'une autre main. Dans les diverses leçons qui sont aux marges l'édition gotique de Vérard , est marqué V. celle de Niverd aussi gotique N. celle de Galliot Dupré G. du P., les autres sont énoncés tout au long. La première édition des oeuvres de Villon, donnée par le libraire Pierre Levet, d'après des manuscrits différents de ceux qui ont été conservés, est très fautive. Il y eut vingt éditions, conformes à la première, sauf l'addition de fautes nouvelles, de 1489 à 1533. En 1533 parut l'édition de Clément Marot, « raccoutrée » à l'aide de conjectures, qui ne sont pas toutes heureuses ; elle fut reproduite dix fois jusqu'en 1542. Aucune réimpression de 1542 à 1723. A cette dernière date, le libraire Coustelier donna une nouvelle édition du texte de Marot, avec des remarques d'Eusèbe de Laurière et une lettre du père du Cerceau. Menus défauts. Feuillets non paginés jaunis. Bel exemplaire en reliure d'époque. Brunet III page : 544. Tchemerzine (V,980).